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Lutte contre les espèces nuisibles

Les chenilles processionnaires tissent leur cocon dans les pins et se nourrissent de leurs aiguilles. Outre les conséquences néfastes que leur invasion provoquent à l'arbre, ces insectes présentent un vrai danger pour l'homme et les animaux. Elles projettent dans l'air des poils extrêmement urticants provoquant démangeaisons, oedèmes, troubles oculaires ou respiratoires. Soyez particulièrement vigilant avec les enfants et les animaux domestiques pour qui les conséquences peuvent être très sérieuses s'ils portent à la bouche une chenille.

Vous avez constaté la présence de cocons, comment réagir ?

Attention, en vertu de l'arrêté municipal du 24 mai 1996, tout propriétaire ou locataire est tenu de supprimer les cocons de ces chenilles présents sur son terrain.
Plusieurs méthodes sont préconisées en fonction de la période et de l'état de développement des chenilles :
- La lutte mécanique (de novembre à mi-mai, avant que les chenilles ne sortent) : Couper les cocons des arbres et les brûler. Une opération délicate qui demande une protection parfaite avec combinaison, gants, masque ou lunettes.
- La lutte biologique : poser des pièges à phéromones sexuelles dans les arbres infestés et attirer les mésanges pour qu'elles mangent les chenilles (400 chenilles ingurgitées par jour et par oiseau !) Comment les attirer ? En leur installant des nichoirs dont le trou d'entrée doit mesurer 26 à 32 mm de diamètre à 2,50m – 3,50 m de hauteur, exposés Sud Est de préférence et à l'abri du vent.
- Pose d'un écopiège : un anneau posé autour de l'arbre conduit les chenilles à un sac dans lequel elles deviendront papillons, donc totalement inoffensives. Une fois toutes les chenilles descendues, le sac sera mis à la poubelle.
 
Les moustiques sont indésirables car ils sont susceptibles de transmettre des maladies, c'est pourquoi il faut absolument lutter contre leur prolifération.

Comment éviter leur prolifération ?

Le meilleur moyen de lutte reste la prévention. Pour éviter leur prolifération, éliminez tous les points d'eau stagnante, car c'est là que les larves de moustiques se développent. Ne laissez pas de récipients, bassines et autres bidons dehors. Si vous avez un récupérateur d'eau de pluie, assurez vous qu'il ne puisse pas laisser entrer les moustiques.

Campagnes de démoustication

Pour lutter contre leur prolifération, la Ville de Caluire et Cuire procède chaque année, avec l’Entente Interdépartementale Rhône-Alpes (EID) à une campagne de démoustication. Des agents, détenteurs d’une carte professionnelle visée par la direction de l’EID, interviennent  pour contrôler et, si besoin, traiter chaque point d’eau stagnante naturel ou artificiel répertorié sur le domaine public ou privé. Non toxique, ce traitement est inoffensif pour l’homme. Son efficacité dépend de la coopération de tous. Merci de réserver le meilleur accueil à ces agents et de signaler en mairie tout point d’eau stagnante à traiter.
 
Renseignements en Mairie ou auprès de l’EID au 04 79 54 21 58

 
La pyrale du buis est un papillon nocturne importé vraisemblablement d’Asie. Elle est présente en France depuis 2005. L’espèce figure depuis 2008 sur la liste d'alerte de l'Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes.
Les dégâts de la chenille de la pyrale sont considérables. L’insecte ravageur est en pleine expansion en France, touchant désormais 51 départements (dont le Rhône). La chenille est très vorace et se nourrit exclusivement de feuilles de buis. Elle est également très reconnaissable par sa tête noire et son corps vert brillant, strié longitudinalement de vert foncé –noir. Elle n’est pas urticante, et ne constitue pas un risque pour la santé humaine ou animale
Le papillon fait plusieurs cycles dans l’année, ce qui amène à trouver des chenilles et à devoir traiter contre l’infestation en mars-avril, vers juin-juillet et encore une fois en septembre. La chenille passe l’hiver entre deux feuilles. La ponte des œufs se fait sur la face inférieure des feuilles.

Comment lutter contre la pyrale du buis ?

Il existe aujourd’hui deux traitements, l’un biologique et l’autre chimique. Une troisième technique par piégeage sexuel est en cours d’étude.
Le traitement consiste à pulvériser sur les feuilles des buis avec un insecticide.
Il existe un bio insecticide, respectueux de l’environnement et notamment des abeilles : le Bacillus thuringiensis, variété kustaki. Traiter en prenant soin de bien atteindre l'intérieur de la boule et le dessous des feuilles où les chenilles se réfugient souvent. En cas de pluie, renouveler l’application 10 jours plus tard.   
La chenille est infectée lorsqu'elle dévore les parties de la plante arrosée par la bactérie. Cette bactérie produit des spores et des cristaux de protéines qui entraînent la libération d'une substance toxique dans l'intestin des chenilles. Cette substance leur corrode la paroi intestinale et a pour effet de paralyser les mâchoires de la chenille. Quelques heures après l'absorption du produit, la chenille ne peut plus s'alimenter et meure dans les jours suivants.
On trouve cette spécialité bio dans les jardineries. (« insecticide vers des fruits et des légumes », Solabiol) ou sur Internet  (DelfinR)
Il faut donc, pour lutter efficacement contre la pyrale du buis, surveiller régulièrement ses arbres à partir du mois de mars, et jusqu’en septembre, et traiter dès l’apparition des premiers signes d’infestation.
Les plants largement infestés doivent être arrachés et brûlés sur place. Cela constitue une dérogation à l’interdiction de brûler les végétaux en plein air, sous réserve d’en avertir la Police Municipale au préalable (04 78 98 81 47)
Non ! Dans certaines zones de Caluire et Cuire, la population de pigeons augmente, créant des nuisances pour les riverains et des dommages sur les bâtiments. Or, si la Ville met tout en oeuvre pour la réguler, il appartient à chacun d'agir, en commençant par ne surtout pas les nourrir. L'acte peut sembler anodin et pourtant, nourrir un pigeon, c'est déséquilibrer tout un système écologique par un apport de nourriture supplémentaire. Et les conséquences néfastes s'enchaînent car, qui dit plus de nourriture dit davantage de pigeons, donc davantage de parasites dans leurs plumes ou de bactéries dans leur tube digestif (salmonelle). Cela signifie aussi plus de fientes produites avec des dégâts majeurs sur les façades des  bâtiments, mais aussi à l'intérieur.

Depuis un arrêté municipal datant juillet 1995, il est donc formellement interdit de nourrir les pigeons en tout lieu public ou privé sous peine de sanctions.

Par ailleurs, il est expressément conseillé à chaque propriétaire d'agir en amont en bouchant avec un grillage toutes les ouvertures permettant un accès à l'intérieur des bâtiments pour éviter le nichage (combles, loggias, balcons de logements vides…). Le propriétaire doit aussi empêcher le perchage des pigeons à l'aide de pics installés sur les corniches et apposer, si besoin, un filet pour protéger les cours. Sans oublier, bien sûr, de ne jamais laisser de poubelles ouvertes ou éventrées.

On a parfois juste envie de déposer quelques miettes pour les petits oiseaux… Erreur, car les pigeons ou d'autres profiteurs comme les rats pourraient bien s'en régaler ! Mieux vaut donc pour les mésanges ou passereaux installer des nichoirs à leur taille et inaccessibles aux nuisibles et aux prédateurs.
 
Le pollen de l'ambroisie est responsable de réactions allergiques chez de nombreuses personnes : 6 à 12 % de la population y serait sensible ! Ces allergies se présentent sous  forme de rhinites, conjonctivites, problèmes respiratoires mais aussi parfois sous forme d'urticaire et d'eczéma. L’ambroisie est particulièrement présente dans la région Rhône-Alpes. Il appartient à chacun d'entre nous de lutter contre cette plante nuisible.

Comment la combattre ?

- Éviter sont développement. L'ambroisie supporte mal la concurrence des autres plantes. En évitant de laisser des terrains nus, vous l'empêcherez ainsi de se développer.
- Détruire l’ambroisie avant la floraison. L’ambroisie commence à fleurir au mois de juin, et c’est lors de la pollinisation du mois d'août qu’elle est potentiellement nuisible. La seule solution pour lutter contre cette plante très résistante et très invasive est de la déraciner avant la formation des fleurs et l'émission du pollen. Les mois de juin et juillet constituent la période la plus propice pour cette opération, elle peut se faire par arrachage, fauchage et désherbage. Si vous optez pour l'arrachage, n'oubliez pas de porter des gants. Le bon conseil : privilégiez au maximum les moyens alternatifs aux herbicides !
 
Plus d'informations sur l'ambroisie
Les jardiniers municipaux s'efforcent d'éradiquer l'ambroisie, mais si vous constatez la présence d'ambroisie sur le domaine public, merci de leur signaler en remplissant en ligne le formulaire disponible ici : signaler la présence d'ambroisie sur le domaine public